Pourquoi avoir enlevé la page Web du
Réseau du Centre d'Aide Internationale des Transplants en Chine (CAITC) (Photos)
[Site Clartés et Sagesse]
Écrit par Zhang Jielian
Un grand nombre de
preuves indique que le réseau du Centre d'Aide Internationale des Transplants
en Chine (CAITC), situé
dans la ville de Shenyang, est étroitement lié aux atrocités de transplantations
d'organe de Sujiatun. Récemment, nous avons fait une découverte. Les archives sur
l’Internet indiquent que la page Web chinoise que le centre utilisait en l’an 2003
et sa page Web mise à jour en 2005, ont été enlevées juste après la révélation
du massacre à Sujiatun (Veuillez trouver le lien des anciennes et nouvelles archives
des pages Web à la fin de cet article). Lorsque nous
regardons par cette fenêtre internationale qui sollicite le commerce, nous
sentons profondément l'atmosphère solide du marché géant d'organes qui était
associé au CAITC à ce moment-là.
Comptant sur cette
ressource énorme d’organes vivants fournis par les camps de concentration sous
la tutelle du parti communiste chinois (PCC), d’importants hôpitaux chinois se
sont rapidement élevés au-dessus de leurs concurrents internationaux. Ils ont
aidé à exécuter les politiques de génocide du PCC tout en faisant des profits
énormes. Ils ne prennent aucun risque ou ne font face à aucune responsabilité,
aussi longtemps qu'ils suivent la volonté des dirigeants tout en cherchant à
faire des profits rapides et énormes sans aucun investissement. Les pages Web
chinoises qui ont été enlevées révèlent entièrement des traits spécifiques : Face
à cette perspective soudaine « d'une mine d’or humaine de sang, » on
peut voir clairement l'agitation, la tension et l'avarice des fonctionnaires
aux ouvriers moyens du système médical, contenu sur les pages Web '. Dans les
circonstances actuelles, certaines d’informations sur ces pages Web sont
suffisantes comme preuve de leurs activités criminelles. Maintenant, jetons un
bref coup d'œil à ce qui était vraiment écrit sur les pages Web qui ont été rapidement
enlevées.
.
Photo 1. « La capacité d'accomplir autant de
transplants est inséparable du soutien du gouvernement chinois »
La section intitulée
« La situation réelle de la transplantation d'organe en Chine » précise :
« En ce moment, le nombre de transplantations faites en Chine, tous les
ans, se place juste derrière les Etats-Unis, donc la Chine peut être appelée le
deuxième pays où le plus grand nombre de transplantations d’organes est
effectué dans le monde. Plus de 35.000 transplantation de rein ont été
effectuées dans les hôpitaux officiels de 29 provinces, villes et régions
autonomes. Dans tout le pays, [sic] plus de 5.000 transplantations de rein sont
effectuées annuellement. La capacité d'accomplir tant de transplantations est
inséparable du soutien du gouvernement chinois. Le 9 octobre 1984, la Cour Suprême
du Peuple, le Procurateur Suprême du Peuple, le ministère de la Sécurité
publique, le ministère de la Justice, le ministère de la Santé et le ministère
des Affaires civiles ont conjointement annoncé des lois connexes, qui valident
que fournir des organes est un acte soutenu par le gouvernement. » « C'est le seul et unique au monde... » (Voir la photo 1)
Ce paragraphe choquant expose beaucoup de
faits :
1. « La
capacité d'accomplir tant de transplantations est inséparable du soutien du
gouvernement chinois »
Qu’est-ce qui a
permis à la Chine de devenir la deuxième plus grande nation de transplantations
au monde ? « Plus de 5.000 transplantations de rein sont exécutées tous
les ans. »
Calculant le nombre
total par six ans depuis que les groupes de Jiang et de Luo ont persécuté le
Falun Gong, plus de 30.000 transplantations ont été exécutées, ce qui
représente 85% des 35.000 opérations comme telles accomplies par le PCC au
cours de son règne. En d'autres termes, le régime du PCC est devenu le deuxième
plus grand pays de transplantations d'organe, après les Etats-Unis seulement durant
la période même de la persécution du Falun Gong par Jiang. C'est un fait indiscutable
et les deux choses ont certainement une relation directe intrinsèque.
La persécution et les
transplantations d'organe, toutes deux, touchent les gens. L’une est pour enfermer
les gens et l'autre pour dépecer les gens. Qui jette un pont pour relier les
deux ? L'explication du CAITC donne une réponse
claire : « La capacité d'accomplir tant de transplantation est
inséparable du soutien du gouvernement chinois. »
2. « C'est le seul et l’unique au monde... »
Photo 2. « On peut trouver immédiatement les fournisseurs de
viscères ! »
En fait, le soutien
du régime du PCC rend légal le vol d’organes : « ... a conjointement
annoncé des lois connexes le 9 octobre 1984, qui valide que l’établissement de
recyclage d’organes est un acte soutenu par le gouvernement. » « C'est
le seul et l’unique au monde. »
Le soi-disant amendement
en 1984 qui « valide que l’établissement de recyclage d’organes est un acte
soutenu par le gouvernement » est précisément ce qui a été récemment
mentionné dans le témoignage d'un médecin militaire vétéran de la ville de
Shenyang : « Cette pratique a été établie par un document juridique du
Comité militaire central du parti communiste chinois dès 1962. Cette pratique
continue jusqu’à ce jour. Selon le document juridique publié par la
Commission militaire centrale du PCC qui donnait l'autorité aux gouvernements
provinciaux d’établir ‘des entités de recyclage’ qui ‘traiteraient’ ces
criminels dans la zone militaire sous son administration ‘selon les besoins de
développements de l'État ou du Socialisme. Selon l’amendement en 1984, ceci
s'est transformé dans le prélèvement tout à fait légalisé des organes des
criminels. En fait, depuis 1992, une telle pratique a
été annoncée publiquement. En raison du développement de nombreuses entreprises
connexes, les corps humains -- vivants ou morts -- sont devenus une matière
première valable en tant que ressource industrielle. »
La page Web déclare
qu'en 1992, le CAITC a aidé le premier hôpital affilié
à l'université médicale de la Chine, où le CAITC est
situé, à établir son propre département de transplantation d'organe.
Le PCC n'a jamais été
clément. Le nombre de prisonniers exécutés varie d'année en année ; cependant,
en 2002, le département de transplantation d'organe mentionnée ci-haut est tout
à coup devenu l'Institut de transplantation et plus tard a été approuvé en tant
que le Centre de recherches de technologie de transplants multiples de la ville
de Shenyang et le laboratoire en chef de transplantation d'organe de la province
du Liaoning. A ce moment, de nombreuses agences qui exécutent des transplantations
d'organe sont tout à coup apparues comme des champignons après une pluie au
printemps.
Selon le médecin
militaire vétéran : « Le Comité central de parti communiste chinois a
décidé de traiter les pratiquants du Falun Gong en tant qu’ 'ennemis de classe’
et de s’en occuper de n'importe quelle façon, profitable aux besoins du
développement économique. »
La loi en 1984 a donc
pris de l’ampleur après le début de la persécution du Falun Gong par Jiang
Zemin en juillet 1999, pour inclure les pratiquants du Falun Gong comme ennemis
et criminels de classe. Le prélèvement des organes des pratiquants du Falun
Gong est donc devenu « légal. » Des camps de concentration dans
l'ensemble de la Chine à ce moment-là ont été établis selon les ordres de
Jiang. Ils ont détenu de nombreux pratiquants immuables et des pratiquants qui
ont refusé de révéler leurs noms et leurs adresses. Ces pratiquants étaient les
cibles principales pour le prélèvement d’organe effectué par les établissements
médicaux.
3. « Une organisation d’aide de transplantations
spécialement pour les amis étrangers »
Tel que pour
plusieurs autres pays dans le monde, le manque de donneurs d'organes est un
fait de la vie quotidienne en Chine. Pour les reins, en particulier, le taux des
donneurs et le taux de ceux qui attendent des organes est d’environ 1:100, ce qui
signifie que les donneurs de reins sont loin de suffire à la demande. Les
patients chinois attendent habituellement de six mois à un an pour un rein
compatible et les étrangers attendent une période encore plus longue dans leurs
propres pays.
À ce moment-là, une
chose étrange s'est produite : les étrangers ne pouvaient pas obtenir un rein
dans leur propre pays, mais ils pouvaient en obtenir un, rapidement, après leur
venue en Chine – si rapidement, en fait, que les étrangers pouvaient à peine y
croire. Le temps d'attente en Chine est habituellement d'une semaine à un mois
pour une greffe de rein, alors que l’attente maximum pour la transplantation
d’un foie n’est que deux mois. C'est une promesse du CAITC en 2003 qu’on retrouve partout sur son site Web.
Le CAITC est situé à l'Institut des transplantations du premier hôpital affilié à
l'université médicale de la Chine. Le site Web prétend être « une
organisation d'aide de transplantations spécialement pour les amis étrangers. »
Mais en fait, le CAITC convoite l’argent des étrangers.
Le CAITC a admis qu'il est associé à trois hôpitaux
renommés -- le premier hôpital affilié à l'université médicale de la Chine,
l'hôpital de Chaoyang à Pékin et l'hôpital de Zhongshan affilié à l'université
du Fudan à Shanghai. Ces trois hôpitaux partagent réellement la banque d'organes
vivants avec le CAITC. Il y a au moins quatre
agences au Japon qui correspondent avec le CAITC. Ceci
est un système « national » qui couvre toute la nation et se prolonge
au delà des frontières de la Chine. Récemment, « le groupe de coordination
de transplantation d'organe » a été établi dans trois provinces du
nord-est (Liaoning, Heilongjiang et Jilin). C'est une mesure que le système utilise
pour accélérer le prélèvement des organes et pour détruire les preuves.
Le CAITC a tout d’abord choisi le Japon et en 2003 a promu son site Web pour la
première fois en japonais, en chinois et en anglais, ce qui a choqué la société
japonaise. « Chaque mois, par l’entremise de notre centre, à peu près deux
patients japonais viennent en Chine pour recevoir des transplants ; on interdit
ce travail de contact au Japon ». (Extrait de la page Web du CAITC). Les Japonais sont venus, de grands profits ont été générés. Ensuite, la
portée de la propagande a augmenté. En 2004, les versions coréennes et russes
du site Web ont fait surface. La section de questions et réponses est passée des
3 questions en ligne originales pour inclure 61 questions et réponses. Afin
d'éviter le soupçon, le mot « offre » sur la page Web anglaise
originale a été changé en « donneur ». Les questions et réponses
détaillées inclus tous des horaires d'avion allée-retour, logement jusqu’à la
ruse pour obtenir un visa. On annonce même un service complet du début à la
fin.
La phrase
d'ouverture sur leur page Web indique clairement leur mentalité avide d’argent
: « On peut trouver immédiatement les fournisseurs de viscères ! Veuillez
nous contacter avant que l'état de votre maladie s’aggrave. »
Oui, c’est en effet
rapide de trouver des organes seulement en Chine, puisque les camps de
persécution et de concentration existent seulement en Chine. C’est seulement
ici en Chine qu’ils ont la politique de « battre à mort n'est rien, »
qui a eu comme conséquence des pratiquants « non identifiés »du Falun
Gong.
« [Ceci] est une organisation légale qui peut entrer en contact
avec les hôpitaux mais n’est pas un intermédiaire »
Lorsque des
questions sont posées sur la nature du CAITC,
la réponse est : « Ce centre n'est pas un intermédiaire, nous sommes
une organisation légalement établie qui peut entrer en contact avec les
hôpitaux et les établissements de transplantation selon la loi chinoise. »
(Extrait de la première section du groupe de Q&R : « Quel est le
but de ce centre ? ») « Ce réseau du centre d'aide n'est pas une organisation à but non lucratif et charge des frais de
service semblables aux hôpitaux. » (Extrait de numéro 4, concernant « le
processus lié à recevoir des transplants en Chine »)
Il est évident que CAITC s'entend avec les hôpitaux de transplantations et est bien au courant des
faits sur les transplants. Par souci de rentabilité, et concerné seulement par
le profit, ils sont devenus complices du génocide horrible d'un groupe de
bonnes personnes. Leurs noms sont énumérés sur la page Web, dans la colonne d’ « introduction
des médecins ». Comment osent-ils laisser leurs noms sur la page Web ?
C'est une bonne idée de noter ces noms. Certains de ces médecins se
spécialisent dans le 'prélèvement de foie. » Ils sont tous suspects de
meurtre et se rendent certainement compte de la vérité lugubre. Non seulement
les gens les traduiront-ils en justice, mais le PCC pourrait également les tuer
à tout moment pour éliminer les preuves, donc leur destin est réellement pitoyable,
car ils ne vivront pas longtemps. Ils doivent prendre des décisions rapides
pour sortir du repaire du tigre et pour témoigner au sujet de ces crimes avant
d’avoir un futur.
Attaché:
1. le réseau du Centre d'Aide Internationale de Transplantations
en Chine (CITNAC), situé au Premier Hôpital affilié de l’Université
médicale de la Chine. Leur lien sur le Web est www.zoukiishoku.com; la
page Web chinoise a été enlevée.
2. Les archives du site Web sur l’Internet de la page Web chinoise qui a
été enlevée:
http://web.archive.org/web/20050213101222/www.zoukiishoku.com/cn/CHINA/index.htm
3. L’adresse Internet des archives de l’ancienne page Web chinoise avant d’être
mise à jour en 2005:
http://web.archive.org/web/20041014180139/zoukiishoku.com/cn/CHINA/INDEX.HTM
Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2006/4/8/124706.html
Traduit de l’anglais le 14 avril 2006
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2006/4/14/71957p.html